En mars,
Pasqua me dit : «
Le prochain 31 (celui de décembre, parce ceux de juillet ou d’octobre, on s’en fout…),
ce sera sur Time Square » «
Chiche » que j’lui réponds (parce que moi, j’ai pas peur).
Pasqua, c’est mon ex beau frère (rien à voir donc, avec un tristement célèbre vendeur de
pastaga).
Nous voilà donc, passant un
week end, sur Internet, à chercher la meilleure solution. Finalement, nous optons pour un
Nice –
Zurich (
Swiss Air oblige) –
NY (
JFK Airport, œufs corses), aller – retour (parce
qu’on comptais quand même revenir…), et un hôtel dans
Manhattan centre, à 2 pas des Nations Unies (on n’est pas des
gageos), le tout sur
Opodo (et je ne touche rien…). Bref, au printemps, le projet est ficelé.
Reste le problèmes des devises. Pour ceux qui ont lu mes précédentes aventures en Amérique (le 1
er qui m'appelle Tintin...), ils se rappelleront mes mésaventures financières du côté de Las
Vegas (c'est toujours des problèmes, mais ça a plus de gueule
qu’à
Bécon les Granits). Là, on ne m’aura pas.
Je téléphone à Monsieur
American Express de Paris, pour savoir où et comment se procurer des
traveller's en $ (parce
qu’en roupie
sri-lankaise, cela aurait était un peu juste). «
A l’aéroport de Nice, monsieur, et bien entendu que vous pouvez les payer par chèques, monsieur » me
dit-il. Cela tombe bien (boum), nous partons par
Nice et un chéquier dans notre valise, ça ne prend pas de place. C’est pas beau la vie …
«
Impossible, messieurs, il vous faut un chéquier American Expres, sinon c’est en liquide » nous dit la caissière. Il y a un crétin congénital à Paris, qui a été
subitement maudit. Les gens sont
méchants… Le fait est que nous n’avons que nos cartes bancaires comme moyen de paiement, ce qui limite considérablement la marche de manœuvre. Miracle, nous avons une agence Banque Populaire en face de l’aéroport (notre banque à tous les 2). Le ciel se dégage.
«
Impossible de retirer de l’argent chez nous, messieurs. Mais vous pouvez néanmoins demander une mise à disposition. Elle sera là demain ma
tin ». Il y a subitement quelques nuages… Notre avion part à 10 h 40. Ce sera juste. Coups de fil nombreux et variés à l’agence
bastiaise, au centre régional de Marseille. Mais pas de soucis. On nous a assuré que tout ira bien...
«
Ce n’est pas arrivé » nous dit le caissier le lendemain, à la 1ère heure. Là, c’est l’ouragan
Katrina .
Re-coup de téléphone à
Bastia, Marseille et l’heure qui tourne (embarquement à 10h10). Finalement nous avons l’argent à 9 h 50. Imaginez le stress et le sprint avec le pognon (sans Ronald …). Moralité, partez avec du liquide et ne vous emmerdez pas la vie.
En tout cas, nous sommes passez par toutes les couleurs.
Cela tombe bien (
re-boum), à
New York, c’est la même chose ; de toutes les couleurs, de toutes les races (pardon ethnies). Sauf chez les douaniers, là on reste très largement Blanc (on veux bien être progressiste, mais tout de même…). Pour le reste du personnel, c’est surtout l’
Asie qui est en force. Mais ils sont déjà tellement nombreux, chez eux…
Le 1
er contact avec
New York fut quelconque.
Brooklyn, c’est un peu la zone, l’arrière boutique. En revanche, la vue de
Manhattan, la nuit, depuis le pont de
Brooklyn, c’est magique. Malheureusement, je n’ai pas de photos. Imaginez…
Notre séjour d’une semaine s’est limité à
Manhattan, si ce n’est une escapade très (trop) rapide à
Harlem (
pb de piles, pas de photos).
Nous voici tous les 2 (
Pasqua à gauche), le 1
er jour, lors d'une visite assez complète de
Manhattan. Derrière nous, l'immeuble appelé
Le Fer à Repasser. Il fait froid. Cela se voit, non ?
Voici la rue de notre hôtel, un peu plus loin, face au immeubles de briques. Hôtel sympa, calme mais cher, comme tout hôtel
new-yorkais qui se respecte.
Time Square. C'était donc l'objectif de ce voyage. Malheureusement, il fallait un
pass ou être sur place vers 14 h00, le 31.12. Il y a plusieurs centaines de milliers de personnes. D'ailleurs, les
New-yorkais ne s'y trompent pas et n'y vont pas.
Si cette place n’est pas très grande, elle est sacrément rentabilisée
Le fameux décompte...
T’en veux du cholestérol…
Ellis Island, au sud de Manhattan, utilisé comme point d'arrivée des immigrés entre 1892 et 1954 (12 millions de personnes sur cette période). C'est aujourd'hui le musée de l'immigration. J'attends Corleone (voir Le Parrain n°2)
Manhattan, vu depuis
Ellis Island. C'est aussi mon fond d'écran
Vous l’attendiez tous. Pas de visite de
New-York sans allez voir la statue de la Liberté.
L'un des 2 est une légende...
Les Nations Unies, les bâtiments principaux et une sculpture qui symbolise "la guerre hors la loi". Ben voyons. Impossible de faire la
visite guidée en français sans réservation 24 heures à l'avance. Dommage. Vous
remarquerez, j'en suis sur, l'évolution des drapeaux entre les 2 photos (~1/2 heure). Lorsque les drapeaux sont enlevés, pas (ou plus) de visite.
Dans l’ordre,
Wall Street, le palais de justice (vu dans quelques films) et le pont de
Brooklyn. Vous pouvez voir les drapeaux en berne, du fait des obsèques du président
Gerald Ford, pensionnaire intérimaire de la Maison Blanche entre 1974 et 1976. Au fait, le monsieur qui prend
W.Street en photo, sur la gauche, c'est
Pasqua. Quel cabotin...
Si je vous dis que c'est Chinatown, vous me croyez ?
Central
Park, le 1
er janvier, avec sa célèbre patinoire et un petit message personnel à Claude N.
New-York c'est les gratte ciel.
Alors à tout seigneur...
l'Empire State Building.
La seule photo potable du haut de l’Empire
S.B. On distingue bien
Broadway Avenue (si,si, faites un effort), la seule artère en diagonale dans le plan quadrillé de
Manhattan. En tout cas, mes 6
èmes le savent…
La
Chrysler Tower puis la
Trump Tower, face aux Nations Unies
Le chantier du World Trade Center. C'est aujourd'hui un immense chantier qui ne laisse rien supposer de la tragédie de 2001. Les Américains ont d'ailleurs mis un point d'honneur à rénover très rapidement le quartier (voir la tour juste avant les photos de Manhattan sud) et surtout à reconstruire encore plus grand.
Le fameux sapin du
Rockefeller Center. Il a l'air si petit...
Quelques buildings de Manhattan centre. La photo de dessous fait penser aux 2 tours jumelles. Elle fut prise le seul jour de mauvais temps, le 1er janvier.
Quelques vues de Manhattan sud
J'aime ces escaliers extérieurs typiques des films ou des séries qui ont bercé notre jeunesse. En plus, on distingue la devanture d'un
Starbuck Coffee. Ce sont les troquets
made in US. On peut y boire une boisson chaude, manger un gâteau, bouquiner, travailler sur son
PC... en toute tranquillité. Mais cela ne vaut pas nos bistrots.
J'aime bien cette photo car elle montre que
Manhattan, ce n'est pas uniquement
l'Empire State Building. Celle ci est prise juste en face du "parking" qui va suivre.
Sur ce qu'on a pu voir d'Harlem, cela ressemblait a peu près à ce genre d'immeuble (ou à la photo précédente). Harlem est moins "chaud" qu'à une époque (Jordan y investi même dans la grande distribution) et devient même touristique. Je crains seulement que ce soit un tourisme un peu voyeuriste.
Surpopulation de voitures ? Qu'à cela ne tienne, messieurs. Ne me demandez pas comment ils font descendre les voitures du haut. J'en ai vu sur 4 étages. Que des prétentieux, ces amerlocks.
Macy's. Le plus grand magasin du monde. 1 million de $ de recette
par jour. 11 étages dont 8 seraient conssacrés aux femmes. Cela vous étonne ?
Les flics new-yorkais. On en a vu quelques uns, à la télé. Et bien les voilà. Quoique le 1er, ressemble plus à un moscovite ... a un détail près.
Les véhicules, dans les villes étrangères, me fascinent. A l'image des bâtiments, des gens, c'est une certaine idée de la cité qu'on visite. C'est surtout vrai à New York.
Moi je craque pour les taxis. Allez savoir pourquoi… Surtout pour les fameux Yellow Cab... par milliers.
Les chouchous des new-yorkais, depuis un funeste 11 septembre.
Cela me rappelle tellement de films, notamment un Inspecteur Harry.
Non, je vous rassure, le patriotisme made in US n’est pas à la poubelle. Il a même de la gueule.
Vous en voulez des limousines ?
C'est la dernière photo, prise à New York. Quel rapport avec Big Apple, me direz-vous (si, si...). Ben aucun. Mais même à New York, la Corse est présente. Et qui on est ? (
Y a rien là ? pour la version marseillaise)
Au final, quelle image vais-je garder de New York ? Celle d'une métropole gigantesque, cosmopolite, mondiale plus que étatsunienne, celle de la mal-bouffe (et chère en plus), d'une course à l'argent, à la consommation (des sommes énormes transitent au black, perdues pour le fisc mais qui font bouillir la marmite américaine).
J'y reviendrai, peut-être...
Selon la formule consacrée, à bientôt pour de nouvelles aventures...