New-York New-York
Nous voilà donc, passant un week end, sur Internet, à chercher la meilleure solution. Finalement, nous optons pour un Nice – Zurich (Swiss Air oblige) – NY (JFK Airport, œufs corses), aller – retour (parce qu’on comptais quand même revenir…), et un hôtel dans Manhattan centre, à 2 pas des Nations Unies (on n’est pas des gageos), le tout sur Opodo (et je ne touche rien…). Bref, au printemps, le projet est ficelé.
Reste le problèmes des devises. Pour ceux qui ont lu mes précédentes aventures en Amérique (le 1er qui m'appelle Tintin...), ils se rappelleront mes mésaventures financières du côté de Las Vegas (c'est toujours des problèmes, mais ça a plus de gueule qu’à Bécon les Granits). Là, on ne m’aura pas.
Je téléphone à Monsieur American Express de Paris, pour savoir où et comment se procurer des traveller's en $ (parce qu’en roupie sri-lankaise, cela aurait était un peu juste). « A l’aéroport de Nice, monsieur, et bien entendu que vous pouvez les payer par chèques, monsieur » me dit-il. Cela tombe bien (boum), nous partons par Nice et un chéquier dans notre valise, ça ne prend pas de place. C’est pas beau la vie …
« Impossible, messieurs, il vous faut un chéquier American Expres, sinon c’est en liquide » nous dit la caissière. Il y a un crétin congénital à Paris, qui a été subitement maudit. Les gens sont méchants… Le fait est que nous n’avons que nos cartes bancaires comme moyen de paiement, ce qui limite considérablement la marche de manœuvre. Miracle, nous avons une agence Banque Populaire en face de l’aéroport (notre banque à tous les 2). Le ciel se dégage.
« Impossible de retirer de l’argent chez nous, messieurs. Mais vous pouvez néanmoins demander une mise à disposition. Elle sera là demain matin ». Il y a subitement quelques nuages… Notre avion part à 10 h 40. Ce sera juste. Coups de fil nombreux et variés à l’agence bastiaise, au centre régional de Marseille. Mais pas de soucis. On nous a assuré que tout ira bien...
« Ce n’est pas arrivé » nous dit le caissier le lendemain, à la 1ère heure. Là, c’est l’ouragan Katrina . Re-coup de téléphone à Bastia, Marseille et l’heure qui tourne (embarquement à 10h10). Finalement nous avons l’argent à 9 h 50. Imaginez le stress et le sprint avec le pognon (sans Ronald …). Moralité, partez avec du liquide et ne vous emmerdez pas la vie.
En tout cas, nous sommes passez par toutes les couleurs.
Cela tombe bien (re-boum), à New York, c’est la même chose ; de toutes les couleurs, de toutes les races (pardon ethnies). Sauf chez les douaniers, là on reste très largement Blanc (on veux bien être progressiste, mais tout de même…). Pour le reste du personnel, c’est surtout l’Asie qui est en force. Mais ils sont déjà tellement nombreux, chez eux…
Le 1er contact avec New York fut quelconque. Brooklyn, c’est un peu la zone, l’arrière boutique. En revanche, la vue de Manhattan, la nuit, depuis le pont de Brooklyn, c’est magique. Malheureusement, je n’ai pas de photos. Imaginez…
Notre séjour d’une semaine s’est limité à Manhattan, si ce n’est une escapade très (trop) rapide à Harlem (pb de piles, pas de photos).
Nous voici tous les 2 (Pasqua à gauche), le 1er jour, lors d'une visite assez complète de Manhattan. Derrière nous, l'immeuble appelé Le Fer à Repasser. Il fait froid. Cela se voit, non ? Voici la rue de notre hôtel, un peu plus loin, face au immeubles de briques. Hôtel sympa, calme mais cher, comme tout hôtel new-yorkais qui se respecte.
Time Square. C'était donc l'objectif de ce voyage. Malheureusement, il fallait un pass ou être sur place vers 14 h00, le 31.12. Il y a plusieurs centaines de milliers de personnes. D'ailleurs, les New-yorkais ne s'y trompent pas et n'y vont pas.
Si cette place n’est pas très grande, elle est sacrément rentabilisée
Dans l’ordre, Wall Street, le palais de justice (vu dans quelques films) et le pont de Brooklyn. Vous pouvez voir les drapeaux en berne, du fait des obsèques du président Gerald Ford, pensionnaire intérimaire de la Maison Blanche entre 1974 et 1976. Au fait, le monsieur qui prend W.Street en photo, sur la gauche, c'est Pasqua. Quel cabotin...
La Chrysler Tower puis la Trump Tower, face aux Nations Unies
Sur ce qu'on a pu voir d'Harlem, cela ressemblait a peu près à ce genre d'immeuble (ou à la photo précédente). Harlem est moins "chaud" qu'à une époque (Jordan y investi même dans la grande distribution) et devient même touristique. Je crains seulement que ce soit un tourisme un peu voyeuriste.
Surpopulation de voitures ? Qu'à cela ne tienne, messieurs. Ne me demandez pas comment ils font descendre les voitures du haut. J'en ai vu sur 4 étages. Que des prétentieux, ces amerlocks.
Les flics new-yorkais. On en a vu quelques uns, à la télé. Et bien les voilà. Quoique le 1er, ressemble plus à un moscovite ... a un détail près. Les véhicules, dans les villes étrangères, me fascinent. A l'image des bâtiments, des gens, c'est une certaine idée de la cité qu'on visite. C'est surtout vrai à New York.
Moi je craque pour les taxis. Allez savoir pourquoi… Surtout pour les fameux Yellow Cab... par milliers.
Les chouchous des new-yorkais, depuis un funeste 11 septembre.
Vous en voulez des limousines ?
J'y reviendrai, peut-être...