mardi, mars 13, 2007

New-York New-York

En mars, Pasqua me dit : « Le prochain 31 (celui de décembre, parce ceux de juillet ou d’octobre, on s’en fout…), ce sera sur Time Square » « Chiche » que j’lui réponds (parce que moi, j’ai pas peur). Pasqua, c’est mon ex beau frère (rien à voir donc, avec un tristement célèbre vendeur de pastaga).
Nous voilà donc, passant un week end, sur Internet, à chercher la meilleure solution. Finalement, nous optons pour un NiceZurich (Swiss Air oblige) – NY (JFK Airport, œufs corses), aller – retour (parce qu’on comptais quand même revenir…), et un hôtel dans Manhattan centre, à 2 pas des Nations Unies (on n’est pas des gageos), le tout sur Opodo (et je ne touche rien…). Bref, au printemps, le projet est ficelé.
Reste le problèmes des devises. Pour ceux qui ont lu mes précédentes aventures en Amérique (le 1er qui m'appelle Tintin...), ils se rappelleront mes mésaventures financières du côté de Las Vegas (c'est toujours des problèmes, mais ça a plus de gueule qu’à Bécon les Granits). Là, on ne m’aura pas.
Je téléphone à Monsieur American Express de Paris, pour savoir où et comment se procurer des traveller's en $ (parce qu’en roupie sri-lankaise, cela aurait était un peu juste). « A l’aéroport de Nice, monsieur, et bien entendu que vous pouvez les payer par chèques, monsieur » me dit-il. Cela tombe bien (boum), nous partons par Nice et un chéquier dans notre valise, ça ne prend pas de place. C’est pas beau la vie …
« Impossible, messieurs, il vous faut un chéquier American Expres, sinon c’est en liquide » nous dit la caissière. Il y a un crétin congénital à Paris, qui a été subitement maudit. Les gens sont méchants… Le fait est que nous n’avons que nos cartes bancaires comme moyen de paiement, ce qui limite considérablement la marche de manœuvre. Miracle, nous avons une agence Banque Populaire en face de l’aéroport (notre banque à tous les 2). Le ciel se dégage.
« Impossible de retirer de l’argent chez nous, messieurs. Mais vous pouvez néanmoins demander une mise à disposition. Elle sera là demain matin ». Il y a subitement quelques nuages… Notre avion part à 10 h 40. Ce sera juste. Coups de fil nombreux et variés à l’agence bastiaise, au centre régional de Marseille. Mais pas de soucis. On nous a assuré que tout ira bien...
« Ce n’est pas arrivé » nous dit le caissier le lendemain, à la 1ère heure. Là, c’est l’ouragan Katrina . Re-coup de téléphone à Bastia, Marseille et l’heure qui tourne (embarquement à 10h10). Finalement nous avons l’argent à 9 h 50. Imaginez le stress et le sprint avec le pognon (sans Ronald …). Moralité, partez avec du liquide et ne vous emmerdez pas la vie.
En tout cas, nous sommes passez par toutes les couleurs.
Cela tombe bien (re-boum), à New York, c’est la même chose ; de toutes les couleurs, de toutes les races (pardon ethnies). Sauf chez les douaniers, là on reste très largement Blanc (on veux bien être progressiste, mais tout de même…). Pour le reste du personnel, c’est surtout l’Asie qui est en force. Mais ils sont déjà tellement nombreux, chez eux…
Le 1er contact avec New York fut quelconque. Brooklyn, c’est un peu la zone, l’arrière boutique. En revanche, la vue de Manhattan, la nuit, depuis le pont de Brooklyn, c’est magique. Malheureusement, je n’ai pas de photos. Imaginez…
Notre séjour d’une semaine s’est limité à Manhattan, si ce n’est une escapade très (trop) rapide à Harlem (pb de piles, pas de photos).

Nous voici tous les 2 (Pasqua à gauche), le 1er jour, lors d'une visite assez complète de Manhattan. Derrière nous, l'immeuble appelé Le Fer à Repasser. Il fait froid. Cela se voit, non ? Voici la rue de notre hôtel, un peu plus loin, face au immeubles de briques. Hôtel sympa, calme mais cher, comme tout hôtel new-yorkais qui se respecte.
Time Square. C'était donc l'objectif de ce voyage. Malheureusement, il fallait un pass ou être sur place vers 14 h00, le 31.12. Il y a plusieurs centaines de milliers de personnes. D'ailleurs, les New-yorkais ne s'y trompent pas et n'y vont pas.
Si cette place n’est pas très grande, elle est sacrément rentabilisée
Le fameux décompte...
T’en veux du cholestérol…
Ellis Island, au sud de Manhattan, utilisé comme point d'arrivée des immigrés entre 1892 et 1954 (12 millions de personnes sur cette période). C'est aujourd'hui le musée de l'immigration.
J'attends Corleone (voir Le Parrain n°2)
Manhattan, vu depuis Ellis Island. C'est aussi mon fond d'écran Vous l’attendiez tous. Pas de visite de New-York sans allez voir la statue de la Liberté.
L'un des 2 est une légende...
Les Nations Unies, les bâtiments principaux et une sculpture qui symbolise "la guerre hors la loi". Ben voyons. Impossible de faire la visite guidée en français sans réservation 24 heures à l'avance. Dommage. Vous remarquerez, j'en suis sur, l'évolution des drapeaux entre les 2 photos (~1/2 heure). Lorsque les drapeaux sont enlevés, pas (ou plus) de visite.
Dans l’ordre, Wall Street, le palais de justice (vu dans quelques films) et le pont de Brooklyn. Vous pouvez voir les drapeaux en berne, du fait des obsèques du président Gerald Ford, pensionnaire intérimaire de la Maison Blanche entre 1974 et 1976. Au fait, le monsieur qui prend W.Street en photo, sur la gauche, c'est Pasqua. Quel cabotin...
Si je vous dis que c'est Chinatown, vous me croyez ?
Central Park, le 1er janvier, avec sa célèbre patinoire et un petit message personnel à Claude N.
New-York c'est les gratte ciel.
Alors à tout seigneur... l'Empire State Building.La seule photo potable du haut de l’Empire S.B. On distingue bien Broadway Avenue (si,si, faites un effort), la seule artère en diagonale dans le plan quadrillé de Manhattan. En tout cas, mes 6èmes le savent…
La Chrysler Tower puis la Trump Tower, face aux Nations Unies
Le chantier du World Trade Center. C'est aujourd'hui un immense chantier qui ne laisse rien supposer de la tragédie de 2001. Les Américains ont d'ailleurs mis un point d'honneur à rénover très rapidement le quartier (voir la tour juste avant les photos de Manhattan sud) et surtout à reconstruire encore plus grand.
Le fameux sapin du Rockefeller Center. Il a l'air si petit...
Quelques buildings de Manhattan centre. La photo de dessous fait penser aux 2 tours jumelles. Elle fut prise le seul jour de mauvais temps, le 1er janvier.
Quelques vues de Manhattan sud
J'aime ces escaliers extérieurs typiques des films ou des séries qui ont bercé notre jeunesse. En plus, on distingue la devanture d'un Starbuck Coffee. Ce sont les troquets made in US. On peut y boire une boisson chaude, manger un gâteau, bouquiner, travailler sur son PC... en toute tranquillité. Mais cela ne vaut pas nos bistrots. J'aime bien cette photo car elle montre que Manhattan, ce n'est pas uniquement l'Empire State Building. Celle ci est prise juste en face du "parking" qui va suivre.
Sur ce qu'on a pu voir d'Harlem, cela ressemblait a peu près à ce genre d'immeuble (ou à la photo précédente). Harlem est moins "chaud" qu'à une époque (Jordan y investi même dans la grande distribution) et devient même touristique. Je crains seulement que ce soit un tourisme un peu voyeuriste.
Surpopulation de voitures ? Qu'à cela ne tienne, messieurs. Ne me demandez pas comment ils font descendre les voitures du haut. J'en ai vu sur 4 étages. Que des prétentieux, ces amerlocks.
Macy's. Le plus grand magasin du monde. 1 million de $ de recette par jour. 11 étages dont 8 seraient conssacrés aux femmes. Cela vous étonne ?
Les flics new-yorkais. On en a vu quelques uns, à la télé. Et bien les voilà. Quoique le 1er, ressemble plus à un moscovite ... a un détail près. Les véhicules, dans les villes étrangères, me fascinent. A l'image des bâtiments, des gens, c'est une certaine idée de la cité qu'on visite. C'est surtout vrai à New York.
Moi je craque pour les taxis. Allez savoir pourquoi… Surtout pour les fameux Yellow Cab... par milliers.
Les chouchous des new-yorkais, depuis un funeste 11 septembre.
Cela me rappelle tellement de films, notamment un Inspecteur Harry.Non, je vous rassure, le patriotisme made in US n’est pas à la poubelle. Il a même de la gueule.

Vous en voulez des limousines ?

C'est la dernière photo, prise à New York. Quel rapport avec Big Apple, me direz-vous (si, si...). Ben aucun. Mais même à New York, la Corse est présente. Et qui on est ? (Y a rien là ? pour la version marseillaise)
Au final, quelle image vais-je garder de New York ? Celle d'une métropole gigantesque, cosmopolite, mondiale plus que étatsunienne, celle de la mal-bouffe (et chère en plus), d'une course à l'argent, à la consommation (des sommes énormes transitent au black, perdues pour le fisc mais qui font bouillir la marmite américaine).
J'y reviendrai, peut-être...
Selon la formule consacrée, à bientôt pour de nouvelles aventures...

vendredi, mars 02, 2007

Italia 2006

ITALIA 2006

Je sais, je sais, ce n'était peut-être pas la bonne année pour y aller. C’était tout simplement programmé 1 an à l’avance. Je n’ai donc pas agis… sur un coup de tête.
Que penser de Rome ou de l’Italie. Très bon accueil, nourriture et chianti fidèles à leur légende. En revanche les services… Cela a commencé à Paris, dans le train qui nous amené à Rome : aucune hygiène, une petite bouteille d’eau pour différencier la 1ère de la 2ème classe et, naturellement, 2 bonnes heures de retard (et encore, ils n'étaient pas en forme). VIVE LA SNCF. Des lignes de métro sont fermées à 21 H alors que les rames sont encore pleines. Enfin, l'appartement de location n'était pas terrible. Bref, de ce côté-là, ce n’est pas tout à fait encore l’Europe.
Comble de guigne, je me suis fais dérober mon appareil photo, un soir, à la gare de Termini. Comme quoi qu’ils ne volent pas que les coupes du monde…

Rome, c’est l’histoire. Et pour un prof d’histoire, c’est un peu la maison mère (avec Athènes). Alors à tous seigneur, tout honneur : le Colisée.

Même pas cap...

L’arc de triomphe de Constantin, vu depuis le Colisée.

Le Forum, la place publique romaine,

vu depuis le Palatin.

Le cirque Maximus, vu du Palatin, où se déroulèrent de 600 av. J.-C. à 600 apr. J.-C., des courses de chars ou des combats opposant des hommes à des fauves.
Le cirque, avec à gauche la résidence de l’empereur Alexandre et au fond, les termes de Caracalla et un bâtiment ministériel, sur la droite (pas terrible, mais beau contraste historique). Nous sommes toujours sur le Palatin, une des 7 collines de Rome, où, selon la légende, Romulus fonda Rome, en 753 av. J.-C.
L’aqueduc de Claude, au pied du Palatin, qui date du 1er siècle après J.C et qui alimentait la cité en eau.
La colonne Trajan, avec au sommet, non pas l’empereur Trajan, mais St Pierre, christianisation oblige. Le Forum Trajan (plusieurs forums ont ainsi marqué les différentes étapes historiques de la cité)

La colline du Capitole avec la fameuse colonne de la louve.

Les termes de Caracalla, empereur au début du III° siècle après J.C (tous les empereurs sont après JC). Ce sont les bains publics romains, chef d’œuvre architectural et performance technologique, pour amener l’eau.
Au pied du Capitole, ce bâtiment a été édifié en l’honneur de Victor Emmanuel II, 1er roi italien en 1861, et achevé en 1911. Les Romains l’appelle le gâteau de la mariée (le bâtiment, pas Victor …). On peut le voir sur une des photos du Forum. Situé au milieu du quartier antique, cela jure un peu…
L’île Tiberine, qui doit son nom au Tibre, le fleuve romain (rien à voir donc avec un ancien maire lutécien) et le pont Aemilius, 1er pont en pierre romain, (1er s avt J.C).
Photo intéressante, comme toutes les autres me direz-vous (si, si...) : on peut distinguer les faisceaux (d’où vient le mot fascisme), avec la devise de la Rome antique (S.P.Q.R). Certains signes du passé sont encore visibles. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe au Stadio Olympico.
Le Panthéon (la barraque derrière moi) où sont inhumer le 1er roi italien et Raphaël.La Via Appia Antica, construite par le censeur Appius Claudius Caecus en 312 av. J.-C. Elle joignait alors Rome au sud de l’Italie. 1ère route pavée, elle illustrait le dicton « Tous les chemins… ».
On peut y voir les ruines d’un tombeau qui serait celui de Sénèque ou la Domine Quo Vadis, édifié sur le lieu où l’apôtre Pierre aurait rencontré le Christ (pour plus de renseignements, vous avez le choix entre la Bible, un bon bouquin d’histoire ou le film Quo Vadis).

Ostie, ville située à l'embouchure du Tibre, au sud-ouest de Rome. C’est le port de Rome, comme le Pirée pour Athènes.
Sur cette photo, prise du théâtre, on a une vue de la ville avec, au 1er plan, le cardo, un des 2 principaux axes des villes romaines, avec le décumanus.
Attention à l’interro…

Le théâtre

D'énormes jarres, réserves de nourritures
Les toilettes publiques
La villa Adriana. Rien à voir avec la délicieuse Madame Karembeu. C’était en fait la résidence d’été de l'empereur Hadrien, à Tivoli, construite entre 118 et 134.
On distingue un superbe canope (à vos dicos), un bellâtre (face auquel je reste … de marbre), le théâtre et une vue générale du site qui est l’occasion d’une superbe balade.
Rome c'est également des ballades
Quelques vues de Rome avec notamment un temple antique (photo 2)

Non, nous ne sommes pas au Caire, nous ne sommes même pas en Afrique. C'est toujours Rome, la ville éternelle. Ce genre d'installation est... légion à Rome
L’éléphant du Bernin, piazza Minerva (c'est celui du haut, les autres ne sont que de pâles imitations).
Une bière Piazza Navona ou une glace en face du Vatican.
Qu'est-ce qu'on a souffert... La fameuse Fiat 600. C’est l’Italie de la Dolce Vita…
Les fontaines romaines, à commencé par celle de Trevi.

Rome, c’est enfin le Vatican.
Tout d’abord les fameux gardes Suisses, avec leurs uniformes dessinés par Michel Ange
Place St Pierre vue du haut du Dôme et sa basilique sous laquelle se trouvent les tombes des papes. Seuls les canonisés sont exposés dans la basilique, tels que Jean XXIII. La montée vers le dôme ressemble à un chemin de croix, à condition de ne pas prendre l'ascenseur. Je l'ai fais 2 fois... A pied... Même pas peur...
L'intérieur de la Basilique avec l’autel, œuvre du Bernin, réservé au seul le Pape (en dessous se trouve la sépulture de St Pierre !!!), la statue de St Pierre (toucher ses pieds porterait bonheur) et le dôme intérieur.
La dalle où Charlemagne aurait été couronné en 800, pour Noël. Quel pistonné ce Charlot
L'Etat pontifical
Visiter ce haut lieu culturel et spirituel, ça se mérite. Il faut faire plusieurs heures de queue. L'idéal est de se pointer vers 7h00, à la fraiche...
Quelques aperçus des richesses culturelles qu'abritent les bâtiments du Vatican (il n'y a pas de photos de la chapelle Sixtine, c'est INTERDIT). Entrons par cet escalier particulier... Vous reconnaîtrez ensuite une certaine île, qui donne l'impression, avec cette tapisserie, de marcher sur la tête. Que des menteurs...

Le Castel San Angelo, refuge des Papes lors des conflits. Il est relié au Vatican par une longue muraille
Voila c'est la fin du séjour romain. 2 semaines de visites de lieux mythiques (Vatican, Colisée...), de bons repas, d'excellentes glaces et même si il y a eut quelques déceptions (l'appartement n'était pas terrible) et l'épisode de l'appareil photo, le bilan reste, bien sur, largement positif. J'y reviendrai... peut-être
Ciao Roma
3ème semaine : NAPLES
Ville à la réputation douteuse, largement entretenue par les gens du Nord (Cavour disait : "On a fait l'Italie, il reste à faire les Italiens"). En tout cas, ce fut l'occasion de belles découvertes, notamment le musée de la ville, avec une excellent pizzeria juste en face.
Nous avons loué à Sorento, cité balnéaire dans la baie de Naples. La maison était en hauteur (1ère photo, vue depuis ma chambre), difficile d’accès (voire le système D made in Gian Luca, le proprio, pour amener les bagages). L’embrayage de la Punto de location n’a pas aimé. Il a senti le cramé pendant 3 jours...
Petit village près de Sorento, idéal pour les baignades et pour quelques excellents repas (voir la photo suivante avec la glace)
Les émotions, moi ça me creuse...
Quelques vues de Naples
Capri, vue du château de Naples
Je suis partout chez moi
Partout, j'vous dis ...
POMPEI
Cité antique, dévastée par le Vesuve, en 79 après J.C
Et voici celui sans lequel nous ne serions pas là ...
Quelques vues de la cité antique, avec les pavés pour traverser en cas de pluie. Pas fous ces Pompéiens…
Des peintures bien conservées dont celle du lupanar (2ème) ou des inscriptions politiques (3ème)
Des ombres (moulages des corps par la lave, lors du drame en 79 apr J.C)
Couché de soleil sur la baie de Naples, avec l’éternel Vésuve.
C’est la fin des vacances.
A bientôt pour de nouvelles aventures…